samedi 21 janvier 2012

“Love is like the wind, you can't see it but you can feel it”






En le rattrapant, ils étaient sortis dehors, il pleuvait des cordes, il pleuvait à n'en plus s'arrêter. Elle pleurait, elle tremblait, il ne voyait pas ses larmes, les confondant avec la pluie. Elle voulait se montrer forte, se battre mais elle en était incapable. Chaque parole du garçon était un coup de poignard dans le coeur de la jeune fille. Sa voix l'a trahissait, on y entendait la tristesse, la douleur et la peur. La peur de revivre la solitude qui l'avait hanter ces trois dernières années. Elle savait qu'elle ne pouvait pas l'empêcher de partir mais pourtant elle s'entêter à essayer de le retenir. Elle ne pouvait pas croire que c'était comme sa qu'allait se terminer ces quelques mois d'amitié et d'amour , qu'elle allait encore plus souffrir à présent , c'était tout bonnement inpensable pour elle. C'était comme dans les films Américains mais dans l'histoire de Tom et Haley , il n'y aurait pas de " Happy End ". Elle criait, lui la regardait la mine fatiguée et déstabiliser par sa réaction. Jamais, au grand jamais il n'avait penser qu'elle l'aimait autant, il avait toujours penser être celui des deux qui aimait le plus, celui des deux qui aimait trop et à présent, il se rendait compte que Haley s'était accrocher à lui comme à une bouée de secours, qu'elle l'aimait même si elle ne lui avait jamais prononcés mais s'en était trop pour lui, toute cette pression par rapport à son passé et à son présent. Il avait tellement changer pour elle mais il avait l'impression que ce n'était jamais assez, qu'elle en demandait toujours plus. La pluie battait, frappant le visage des jeunes amoureux, les laissant à leurs tristes décisions, à celle de Tom dont Haley subirait les conséquences mais que pouvait-t-elle faire d'autre à par subir ? Elle le suppliait et quelques minutes plus tard l'injuriait. Elle lui dit ce soir là pour la première fois : " Ne me laisse pas, je t'aime." Mais maintenant, c'était trop tard, plus rien n'avait d'importance pour lui, pas même ces quelques mots, à l'habitude si banale de nos jours mais qui sortant de la bouche d'Haley aurait du lui faire changer d'avis. Non , même pas ça. Pas même ces mots qu'elle avait mit plus de trois mois pour les lui dire mais était-ce simplement pour le faire rester, par désespoir ? Pour elle, c'était comme un appel, son dernier recours, elle avait eu tellement de fois l'envie de lui dire mais la peur dominait toujours et ce soir, cette phrase était sortie toute seule, elle avait penser que ça changerait tout, qu'il l'a prendrait dans ses bras, lui dirait qu'ils pourraient tout reprendre comme avant mais à la place, il se tenait devant elle, d'un air maladroit, ne sachant pas quoi faire, quoi dire, comment réagir. Tout cela, à cause d'un baiser. Elle grelottait de froid mais pourtant en elle, elle était tellement en colère, contre lui , contre elle, contre tout le monde mais elle ne pouvait décrire sa colère, la prononcer à voix haute. Dans son coeur, il y avait une tempête qui dévaster tout, sans pitié. Il l'a regarda et partit, c'était donc comme sa que ça se terminait, non elle ne pouvait pas y croire, pas après ce qu'il avait vécut tous les deux. Elle cria son nom une dernière fois, désespérément, espérant qu'il se retournerait, courrait et la prendrait dans ses bras. Rien de tout ça ne c'est produit, il marquait un temps d'arrêt, hésitant à se retourner mais ne le fit pas , sachant pertinemment que quand il croiserait son regard Bleu-vert, il craquerait et c'était bien la dernière chose qu'il voulait, qu'elle voit les larmes qui coulait sur son visage, celle qui partait du coin de ses yeux, dévalait sur ses joues et partaient s'écraser contre ses lèvres, il ne voulait pas lui montrer ses faiblesses. Il partit et elle resta là sous la pluie devant l'entrée de l'aéroport, attendant un signe du destin ou une autre de ces satanées bêtises mais il ne se produit rien. Les seuls bruits qui se faisaient entendre était la pluie, les moteurs des avions et le coeur d'Haley souffrir comme quelques années auparavant.


Vertrauenn ©

Don't let the world change your smile, let your smile change the world.







J'ai perdus mes parents l'année dernière. Accident de voiture. Brutal et inattendue, tout comme ce que tu as vécus. Je sais ce que c'est ce sentiment qu'on ne pourra plus vivre comme avant, que chaque minute passée nous fais comprendre qu'on ne reverra plus les êtres qu'on a perdu, que chaque pièce, chaque objet te rappelle quelque chose. Les personnes prétendent comprendre quand on leur dit qu'on a perdu un être qui comptait énormément pour nous mais ils ne comprennent pas n'est ce pas ? Ce sentiment d'impuissance face aux évènements, cette douleur qui déchire notre cœur de jours en jours mais on en parle pas, on souffre en silence parce qu'on ne veut pas de la pitié des gens. Les souvenirs sont les seuls choses qui nous restent d'eux et pourtant t'a l'impression de les oublier un peu plus chaque jour, et ça te terrifie de savoir qu'un jour, toutes ces choses si ingnifiantes aux yeux des autres mais tellement importantes aux tiens auront bientôt disparus. Et le pire dans tout ça, c'est qu'on ne peut rien y faire, on est obliger de vivre avec. Je sais ce que tu vis, je t'assure. Moi aussi desfois j'ai l'impression de plus pouvoir respirer, que mes poumons se compressent et que la seule chose dont j'ai envie, c'est de fermer les yeux quand d'un coup je réalise que je ne verrais plus mes parents, c'est horrible de devoir vivre ces moments là alors qu'on a que dix-sept ans. Certains diront qu'on en ressort plus mature, d'autre diront simplement que ce sont les choses de la vie. Moi je trouve seulement qu'on en ressort différent. À partir du jour, ou j'ai perdus mes parents, je n'ai plus été la même et je ne serais plus jamais la même fille que celle avant leur accident. Et tu sais pourquoi ? Parce que ce jour là, j'ai compris que ça n'arrivait pas qu'aux autres, que chaque jour on peut perdre une personne qu'on aime, la voir le matin et la perdre à tout jamais le soir. J'ai compris que je n'étais pas infaillible. Alors c'est dur, très dur. On se bat tous les jours pour que ces personnes soient fiers de nous. On essaye de se rassurer en se disant qu'un jour on les reverra mais c'est un combat, un combat sans répis. On se bat tous les jours, contre la vie, on se montre fort alors que la seule chose que l'on veut, c'est s'effondrer. Ce sourire qui manque à tes proches mais qui te manque surtout à toi. Toi aussi, t'aimerais pouvoir rire de nouveau, avec un rire sincère, je suis certaine que tu n'a pas rigoler depuis son décès, je te comprends, moi aussi. Ils n'espèrent que ça me voir rire à nouveau mais ils ne savent pas combien c'est difficile, combien le fait de rire ou de sourire me donne l'impression de les trahir, de trahir mes parents en étant de nouveau heureuse, alors c'est une chose que je m'interdis. Je ne veux pas vivre avec cette culpabilité, j'ai déjà trop mal au cœur pour supporter ça aussi. Parce que en faite, la seule chose qu'on veut vraiment, c'est un signe. On donnerait tout pour avoir un signe du destin, juste pour être certaine que tu fais les bon choix, que même si ils ne sont plus présents à tes côtés, leur âme est près de toi. Avoir juste un signe, pour avoir la certitude qu'il ne nous quitte jamais, qu'ils ne nous abandonneront pas. Et la seule chose que nous pouvons faire c'est espérer, parce que pour les gens comme nous, l'espoir est la seule chose qu'il nous reste.


Vertrauenn ©